Le livre de Joe (Jonathan Tropper, 2004)

Publié le par Charlotte

"A priori, Joe Goffman a tout pour lui : un quatre pièces dans les quartiers chics de Manhattan, des aventures sentimentales en série, une décapotable dernier cri et des dollars comme s'il en pleuvait. Une vie de rêve née deux ans plus tôt, avec la parution de son premier roman Bush Falls, un best-seller corrosif rapidement adapté à l'écran. Dans ce livre, il évoquait une adolescence passée entre un père et un frère moins préoccupé à l'aimer qu'à marquer des paniers au basket, ses deux meilleurs amis ne trouvant rien de mieux à faire que d'afficher leur relation homosexuelle dans une petite ville de province très conservatrice ! Seulement voilà, ce passé riche en névroses irrécupérables refait surface lorsque le père de Joe plonge brutalement dans le coma. Contraint de courir à son chevet, le romancier, qui n'a pas remis les pieds à Bush Falls depuis dix-sept ans, va se frotter à l'hostilité des résidents locaux, bien décidés à lui faire payer ses écarts autobiographiques..."

source: 4ème de couverture de l'édition Fleuve Noir

 

Le livre de Joe est un livre captivant, très bien écrit, de ceux qu'on lit d'une seule traite.

Le personnage principal du livre, également écrivain, va devoir à la mort de son père redécouvrir son enfance, et peut-être s'apercevoir qu'il a eu des torts lui aussi. Depuis 17 ans qu'il n'a pas remis les pieds à Bush Falls et a détesté la plupart de ses habitants, il ne s'est pas vraiment remis en question. Mais en se retrouvant face à eux, il va comprendre que ce ne sont que des hommes, capables de faire des erreurs au même titre que lui. Et il va se réconcilier avec son passé.

Publié dans un peu de lecture

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J
Bien sur, l\\\'histoire est un magnifique pretexte a cette plongée dans le triste et comique quotidien de Bushs Falls, tout y est ,la dénonciation de l\\\'amérique provinciale, le culte du sport et l\\\'esprit de clocher version US, c\\\'est plaisant et ça developpe des themes auxquels on ne peut qu\\\'adherer avec bien sur une belle brochette de personnages hauts en couleur, seul bémol; le style descriptif quasi scolaire (créative writting ?) mais une lecture en VO résoudrait peut être ce probléme, auxquel cas la traduction ...Je viens de lire Quatre saisons a Mohwaks de R.Russo  et  je constate  la  supériorité  assez  évidente  de ce dernier.
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