God save la France (Stephen Clarke, 2006)

"Nom : Paul West.

Age : 27 ans.

Langue française : niveau très moyen.

Fonction : jeune cadre dynamique promis à un grand avenir.

Occupation : déjouer les pièges potentiellement désastreux du quotidien français.

Hobbie : lingerie féminine.

Signe particulier : Paul West serait le fruit d'un croisement génétique entre Hugh Grant et David Beckham.

Jeune Britannique fraîchement débarqué à Paris, créateur, en Angleterre, de la fameuse enseigne Voulez-Vous Café Avec Moi, Paul a bien du mal à s'adapter au pays des suppositoires, des grèves improvisées et des déjections canines. Et il n'est pas au bout de ses surprises..."

présentation de l'édition Pocket

Je dois avouer que j'ai été très déçue par ce livre.

D'habitude, j'aime beaucoup l'humour anglais, et même quand il s'applique aux Français, n'allez pas croire que je suis chauvine à ce point là!

Bien sûr on rit de temps en temps, mais pas assez pour que ça rattrappe le reste. God save la France n'est qu'une suite de préjugés bien connus sur la France et en particulier sa capitale, qui montre tout le manque d'imagination de l'auteur. Son héros est l'exemple type de l'étranger insupportable qui ne fait que critiquer, mais pourtant ne rentre pas au pays.

Le titre anglais, A year in the merde, collait d'ailleurs beaucoup mieux au livre, puisque c'est le sujet principal du livre : les crottes de chiens sur les trottoirs. Paul West s'interroge sur le fait que sa conversation centrée sur les déjections canines puisse faire fuir les jeunes et jolies françaises, sans que son auteur arrive à la conclusion que ça puisse également faire fuir le lecteur. Caca, pipi, boudin, ça fait longtemps que j'ai dépassé ce stade, désolée...