Stupeur et tremblements (2003)

Publié le par Charlotte

Amélie, de nationalité belge, est pourtant née et a passé ses premières années au Japon. Elle en garde un souvenir impérissable, teinté des joies de l'enfance. C'est pourquoi à l'âge adulte elle cherche à retourner travailler dans "son" pays et trouve une place d'interprête dans une compagnie japonaise : Yumimoto.

A la (re)découverte du Japon et de sa culture, en particulier de sa culture d'entreprise, elle est fasciné par les rapports hierarchiques inébranlables et surtout par sa supérieure directe au visage si beau : Mademoiselle Mori. Elle pense même s'en faire une amie.

Pourtant, à force d'excès d'initiative, crime impardonnable dans une compagnie japonaise, et d'erreurs de cérémonial, elle va se faire mépriser de plus en plus par ses supérieurs et Mademoiselle Mori, qui vont la rétrogader jusqu'au rôle de dame pipi.


Comme tout le monde à la sortie du livre, j'avais beaucoup aimé le style si direct et novateur de Amélie Nothomb. Malheureusement, j'ai depuis lu ses autres productions, et je commence à être un peu fatigué par son incommensurable égo, même si c'est toujours très bien écrit... Etant jeune, dit-elle, elle voulait être Dieu. La tentation ne lui a pas tout à fait passé semble-t-il...

Néanmoins, ce film est très bon, et traduit à la perfection le livre. Sylvie Testud est parfaite dans le rôle de Amélie, jeune femme encore si proche de l'enfance, et pourtant déterminée (obstinée?).

A éviter si vous êtes japonais, sinon, allez-y sans risque.

Publié dans un peu de cinéma

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